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Quatrième match de préparation pour le Racing et première défaite, ce dimanche à Reipertswiller. Une manière de voir que l'équipe n'est pas invincible.
On ne peut pas encore considérer Sarre-Union comme une bête noire mais la défaite (1-0) lors de la saison de CFA a dû laisser des traces dans les esprits des joueurs et de François Keller. Le match retour avait été légèrement plus confortable car les joueurs de l'USSU avaient globalement "pété les plombs", finissant à huit un match dont le score était déjà figé (2-0).
L'équipe d'Alsace bossue est apparue grandement remaniée mais fringuante et combattante (comme au match aller de CFA) tout en étant très agressive (comme au match retour). Les petits formats que sont Joris Ursch et Thomas Zerbini rentrent à merveille dans un effectif de tripoteur de ballons. Thomas Zerbini s'est d'ailleurs souvent fait remarquer par sa surmotivation qui lui a régulièrement valu de se jeter comme un mort de faim sur le ballon mais surtout sur les cheville de ses anciens coéquipiers.
François Keller avait décidé de lancer directement son équipe-type probable, avec le seul Robin Binder en remplacement de Yann Bénédick, qui sera bientôt de retour. Etonnamment, Dimitri Liénard a évolué une grande partie du match à droite.
Le premier couac du match intervient dès la 9ème minute où Brian Amofa demande son remplacement. Il sortira en grimaçant en se tenant la face interne de la cuisse. Il restera longtemps en maillot, espérant peut-être revenir sur le terrain.
Les Bleus sont dangereux sur coups de pied arrêtés dans un premier temps, sur corner ou comme sur ce coup-franc de Liénard (13ème), au-dessus. Robin Binder a également l'occasion de conclure suite à une attaque bien construite sur la droite, mais il manque sa frappe.
Il faut attendre la 40ème minute pour que Kéhi fasse sa première sortie, mais dès la minute suivante, un une-deux à la limite du hors-jeu permet à Belktati d'ouvrir le score sans que Kéhi n'y puisse rien.
Le frisson parcourt les supporters strasbourgeois lorsqu'un coup franc rapidement joué par Ursch lobe Sikimic et arrive dans les pieds de Jean-Philippe Djé, dont la reprise passe très près de la lucarne.
Toujours en fin de mi-temps, Liénard est lancé sur la gauche ; son centre n'est pas repris par Perrin ni par Ledy qui viendra buter sur Meyer, le nouveau gardien de l'USSU.
Dès la reprise, Julien Perrin (pas pressé, dans tous les sens du terme) ne cadre pas une frappe de 18 mètres. S'en viennent de nombreux changements du côté de l'USSU (voir fiche de match) et le retour sur les terrains de Benjamin Genghini.
L'ancien Haguenauvien Florian Guillin obtient rapidement une belle occasion alors que Ledy et Perrin ratent leurs face à face avec le gardien, suite à une action confuse (67ème). Par la suite, Hassidou trouvera même le poteau et JP Sabo tirera un beau coup-franc au-dessus.
A la dernière minute, Grimm commet une faute mais reste au sol après le choc. S'en suivent des discussions peu cordiales entre joueurs. Rachid Hayef, l'ancien de Vauban, déjà auteur d'un superbe but lors de la dernière journée de DH, tire un magistral coup-franc direct qui laisse Kéhi indifférent.
Dès la fin du match sifflée, les esprits continuent de s'échauffer. Sabo est le plus énervé et de la bousculade aura lieu dans le tunnel d'accès aux vestiaires.
La satisfaction :
Le retour de Benjamin Genghini sur la pelouse après plus de six mois d'absence. S'il manque encore de vitesse, il aura tenu une petite demie heure.
La déception :
Jean-Philippe Sabo couvre l'attaquant lors du premier but de l'USSU. Il sera tellement chaud qu'il terminera le match complètement excédé, s'en prenant à des joueurs voire à des spectateurs.
La conclusion :
Invaincu depuis avril, le Racing se rappelle qu'il n'est pas toujours le plus fort. Si certains joueurs pouvaient être sur un nuage, ce match rappellera à tous le long combat que sera la saison à venir.
La tribune paysagère de Reipertswiller
Pinaud à bout de souffle à la fin du match
L'équipe d'Alsace bossue est apparue grandement remaniée mais fringuante et combattante (comme au match aller de CFA) tout en étant très agressive (comme au match retour). Les petits formats que sont Joris Ursch et Thomas Zerbini rentrent à merveille dans un effectif de tripoteur de ballons. Thomas Zerbini s'est d'ailleurs souvent fait remarquer par sa surmotivation qui lui a régulièrement valu de se jeter comme un mort de faim sur le ballon mais surtout sur les cheville de ses anciens coéquipiers.
François Keller avait décidé de lancer directement son équipe-type probable, avec le seul Robin Binder en remplacement de Yann Bénédick, qui sera bientôt de retour. Etonnamment, Dimitri Liénard a évolué une grande partie du match à droite.
Le premier couac du match intervient dès la 9ème minute où Brian Amofa demande son remplacement. Il sortira en grimaçant en se tenant la face interne de la cuisse. Il restera longtemps en maillot, espérant peut-être revenir sur le terrain.
Les Bleus sont dangereux sur coups de pied arrêtés dans un premier temps, sur corner ou comme sur ce coup-franc de Liénard (13ème), au-dessus. Robin Binder a également l'occasion de conclure suite à une attaque bien construite sur la droite, mais il manque sa frappe.
Il faut attendre la 40ème minute pour que Kéhi fasse sa première sortie, mais dès la minute suivante, un une-deux à la limite du hors-jeu permet à Belktati d'ouvrir le score sans que Kéhi n'y puisse rien.
Le frisson parcourt les supporters strasbourgeois lorsqu'un coup franc rapidement joué par Ursch lobe Sikimic et arrive dans les pieds de Jean-Philippe Djé, dont la reprise passe très près de la lucarne.
Toujours en fin de mi-temps, Liénard est lancé sur la gauche ; son centre n'est pas repris par Perrin ni par Ledy qui viendra buter sur Meyer, le nouveau gardien de l'USSU.
Dès la reprise, Julien Perrin (pas pressé, dans tous les sens du terme) ne cadre pas une frappe de 18 mètres. S'en viennent de nombreux changements du côté de l'USSU (voir fiche de match) et le retour sur les terrains de Benjamin Genghini.
L'ancien Haguenauvien Florian Guillin obtient rapidement une belle occasion alors que Ledy et Perrin ratent leurs face à face avec le gardien, suite à une action confuse (67ème). Par la suite, Hassidou trouvera même le poteau et JP Sabo tirera un beau coup-franc au-dessus.
A la dernière minute, Grimm commet une faute mais reste au sol après le choc. S'en suivent des discussions peu cordiales entre joueurs. Rachid Hayef, l'ancien de Vauban, déjà auteur d'un superbe but lors de la dernière journée de DH, tire un magistral coup-franc direct qui laisse Kéhi indifférent.
Dès la fin du match sifflée, les esprits continuent de s'échauffer. Sabo est le plus énervé et de la bousculade aura lieu dans le tunnel d'accès aux vestiaires.
La satisfaction :
Le retour de Benjamin Genghini sur la pelouse après plus de six mois d'absence. S'il manque encore de vitesse, il aura tenu une petite demie heure.
La déception :
Jean-Philippe Sabo couvre l'attaquant lors du premier but de l'USSU. Il sera tellement chaud qu'il terminera le match complètement excédé, s'en prenant à des joueurs voire à des spectateurs.
La conclusion :
Invaincu depuis avril, le Racing se rappelle qu'il n'est pas toujours le plus fort. Si certains joueurs pouvaient être sur un nuage, ce match rappellera à tous le long combat que sera la saison à venir.
La tribune paysagère de Reipertswiller
Pinaud à bout de souffle à la fin du match
