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Le Racing Club de Strasbourg tient enfin sa première recrue défensive : il s’agit d’Eric Marester, un latéral droit. Un joueur pas très connu mais avec un CV relativement intéressant.
Mardi aux alentours de 17H, alors que les supporters strasbourgeois sont encore en train de jubiler des signatures de Blayac, N’Doye ou Pouye, le Racing annonce celle d’Eric Marester, un latéral droit qui remplacera sans doute Mickaël Chrétien, un peu trop gourmand aux yeux des dirigeants strasbourgeois…
Né à Villeneuve-la-Garenne en région parisienne (tout en ayant des parents originaires de Guadeloupe), Marester a été formé à Troyes au poste de… milieu offensif voire attaquant. Lors d’un entraînement, le célèbre et mythique Jean-Marc Furlan décide de le faire évoluer au poste de latéral droit. Convaincant et plutôt bon, l’entraîneur actuel de Troyes décide de le faire jouer comme latéral droit et pas autrement. Marester finit par accepter son nouveau poste.
Marester débute sa carrière à Troyes en 2002. Ses trois premières saisons dans l’Aube sont compliquées : il ne dispute que trois matchs. Lors de la saison 2005/2006, Marester est prêté deux saisons au SC Bastia, deux saisons qui vont lui permettre de s’affirmer. Sous les ordres de Bernard Casoni, Marester développe une solide rigueur et un certain impact dans les duels. « On me chambre régulièrement avec ça. J'ai un tempérament hargneux et les Corses aiment ça. Le coach Casoni m'a poussé en ce sens. Moi j'aime l'impact, la rigueur défensive. C'est vrai que tout le monde me parle de la Corse en me voyant jouer. » reconnait Marester lors de son arrivée à Auxerre en 2013.
Bastia ne pouvant l’acheter, Marester retourne à Troyes où il loupe de peu la montée en Ligue 1. La saison suivante, il ne peut empêcher la relégation du club aubois en National. Une montée ratée de peu suivie d’une descente en National, un scénario bien connu sur les bords de la Krimmeri (saison 2008/2009 et 2009/2010).
Marester dispute 35 matchs de National en 2009/2010 et contribue à la remontée de Troyes en Ligue 2. Après avoir maintenu Troyes en Ligue 2, il décide de quitter son club formateur notamment à cause de mauvaises relations avec les supporters troyens et s’engage à Monaco.
Après un premier exercice où il dispute 30 matchs de championnat, la suite de sa carrière s’annonce plus compliquée … L’arrivée de Ranieri en début de saison 2012/2013 pousse Marester sur le banc et le 31 janvier 2013, il s’engage six mois à Arles-Avignon où il ne dispute que six matchs. Son contrat n’est pas prolongé, alors au début de la saison 2013/2014, Marester s’engage deux ans à Auxerre, fraichement relégué en Ligue 2. Malheureusement au bout d’une saison, Marester résilie son contrat pour « raisons personnelles », des raisons qui n’auraient rien à voir avec le football.
Marester s’engage alors deux saisons à Ajaccio où il joue 30 matchs. Puis comme à Auxerre, Marester résilie au bout d’une saison pour signer donc au Racing !
Finalement treize ans après le début de sa carrière, Marester compte pas moins de 251 matchs de championnat : un de première division, 245 de Ligue 2 et 35 de National, un CV pas dégueulasse.
Souhaitons lui bonne chance, en espérant que son expérience avec les Bleus et Blancs lui permette de retrouver la Ligue 2 et que sa saison au Racing soit moins compliquée que ses dernières...
Né à Villeneuve-la-Garenne en région parisienne (tout en ayant des parents originaires de Guadeloupe), Marester a été formé à Troyes au poste de… milieu offensif voire attaquant. Lors d’un entraînement, le célèbre et mythique Jean-Marc Furlan décide de le faire évoluer au poste de latéral droit. Convaincant et plutôt bon, l’entraîneur actuel de Troyes décide de le faire jouer comme latéral droit et pas autrement. Marester finit par accepter son nouveau poste.
Marester débute sa carrière à Troyes en 2002. Ses trois premières saisons dans l’Aube sont compliquées : il ne dispute que trois matchs. Lors de la saison 2005/2006, Marester est prêté deux saisons au SC Bastia, deux saisons qui vont lui permettre de s’affirmer. Sous les ordres de Bernard Casoni, Marester développe une solide rigueur et un certain impact dans les duels. « On me chambre régulièrement avec ça. J'ai un tempérament hargneux et les Corses aiment ça. Le coach Casoni m'a poussé en ce sens. Moi j'aime l'impact, la rigueur défensive. C'est vrai que tout le monde me parle de la Corse en me voyant jouer. » reconnait Marester lors de son arrivée à Auxerre en 2013.
Bastia ne pouvant l’acheter, Marester retourne à Troyes où il loupe de peu la montée en Ligue 1. La saison suivante, il ne peut empêcher la relégation du club aubois en National. Une montée ratée de peu suivie d’une descente en National, un scénario bien connu sur les bords de la Krimmeri (saison 2008/2009 et 2009/2010).
Marester dispute 35 matchs de National en 2009/2010 et contribue à la remontée de Troyes en Ligue 2. Après avoir maintenu Troyes en Ligue 2, il décide de quitter son club formateur notamment à cause de mauvaises relations avec les supporters troyens et s’engage à Monaco.
Après un premier exercice où il dispute 30 matchs de championnat, la suite de sa carrière s’annonce plus compliquée … L’arrivée de Ranieri en début de saison 2012/2013 pousse Marester sur le banc et le 31 janvier 2013, il s’engage six mois à Arles-Avignon où il ne dispute que six matchs. Son contrat n’est pas prolongé, alors au début de la saison 2013/2014, Marester s’engage deux ans à Auxerre, fraichement relégué en Ligue 2. Malheureusement au bout d’une saison, Marester résilie son contrat pour « raisons personnelles », des raisons qui n’auraient rien à voir avec le football.
Marester s’engage alors deux saisons à Ajaccio où il joue 30 matchs. Puis comme à Auxerre, Marester résilie au bout d’une saison pour signer donc au Racing !
Finalement treize ans après le début de sa carrière, Marester compte pas moins de 251 matchs de championnat : un de première division, 245 de Ligue 2 et 35 de National, un CV pas dégueulasse.
Souhaitons lui bonne chance, en espérant que son expérience avec les Bleus et Blancs lui permette de retrouver la Ligue 2 et que sa saison au Racing soit moins compliquée que ses dernières...
