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- Par royrodgers
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Pour le compte des 16ième de finale de la Coupe de France, le Racing affronte ce soir les amateurs de l'AS Lyon-Duchère. Pour la confiance, pour le baume au coeur, il parait important de passer ce tour. Objectif réalisable, mais au prix d'un bel effort
S'il veut poursuivre sa route, le Racing devra terrasser l'AS LyonDuchère, fauve apparemment moins redoutable que le Lyon qui règne sans partage sur la L1. Si le combat semble, sur le papier, déséquilibré, une maxime tirée des Fables de La Fontaine saura nous mettre en garde : « Entre nos ennemis, les plus à craindre sont souvent les plus petits » (Le Lion et le Moucheron, livre II, fable 9). Mais quand il s'agit d'un petit Lyon, à quoi peut-on s'attendre ?
Forces en présence
L'AS Lyon Duchère, actuel 14ème du groupe B du Championnat de France Amateur, ne devrait, a priori, pas inspirer grand crainte aux Strasbourgeois. Seulement voilà, au tour précédent, l'autre club de la capitale des Gaules s'est fait les dents sur un adversaire tout aussi coriace que le Racing, écartant les Toulousains 2-1, le 7 janvier dernier au stade Balmont grâce à un but de Lemmouchia en toute fin de match.
La Duch' peut aussi compter sur un effectif de qualité, bien que très jeune. Quatorze joueurs viennent des centres de formation de grands clubs, notamment l'OL, comme Kevin Jacmot, champion du monde des moins de 17 ans, ou le gardien Brice Morandini, pour qui ce soir tout est possible, et qui a notamment côtoyé les ex-lyonnais Nicolas Puydebois, Jean-Christophe Devaux et Guillaume Lacour. S'il retrouvera les deux premiers sur la pelouse ce soir, il n'aura pas l'occasion de croiser Lacour. En effet, le capitaine du Racing n'est pas totalement remis de son entorse du genou gauche. Il grossit ainsi les rangs de l'infirmerie strasbourgeoise, où se bousculent Alexander Farnerud (cuisse droite), Hosni Abd Rabo (cuisse), Salim Arrache (claquage), Habib Bellaïd (cheville), sans oublier le précieux Sidi Yaya Keita, au genou toujours convalescent. S'ajoutent à ceux là les joueurs partis représenter leur pays à la controversée Coupe d'Afrique des Nations, à savoir Arthur Boka, Haikel Gmamdia et Karim Haggui, tous trois qualifiés pour les quarts de finale. Conséquence du report du match de championnat contre le PSG, les défenseurs Yann Schneider, Yves Deroff et Abou Mossalem manqueront également à l'appel. N'en jetez plus. Par conséquent, le groupe des 17 strasbourgeois compte 6 pensionnaires habituels du CFA, ce qui équilibre les débats.
Enjeu et pression
Une telle pénurie de moyens sur les bords du Rhin semble donner des ailes à certains pensionnaires de CFA. Ainsi, sur le site de son impayable 'cyber-agent' Payan, le déjà célèbre Phillipe Tonnetot aurait émis des doutes quant à la capacité de Jacky Duguépéroux à élaborer une tactique, le déclarant en outre « habitué aux défaites ». Certes, à La Duchère, certains tonnent un peu tôt, mais d'autres n'ont pas pris le melon. Ainsi, le coach Alain Moizan explique-t-il posément que son équipe est naturellement « dans la peau de l'outsider » et ajoute « Nous, on est sereins, on ne se prend pas la tête. L'état d'esprit fera la différence et, sur ce point, j'ai confiance en mes joueurs. Ils répondront présent. ». D'ailleurs, Dugué le confirme, ce match ce jouera dans les têtes : « Mentalement, il faudra être aussi fort que Lyon-Duchère. Il ne faudra surtout pas oublier cet aspect-là. Ca va se jouer là-dessus. » Les choses sont claires.
Quelles compositions ?
Avant la tactique, le principal souci du coach strasbourgeois est de savoir qui aligner, notamment en défense. Au rayon des absents, les latéraux se ramassent à la pelle, ce qui aura sans doute pour conséquence le repositionnement de Cédric Kanté en arrière gauche, et celui de Yacine Abdessadki à droite; un poste qu'il avait déjà occupé sous Kombouaré et qu'il retrouverait pour le match de son retour. Devaux et Loué devraient quant à eux former une charnière centrale inédite. Au milieu, on pourrait voir Faty récupérateur, épaulé par les relayeurs Pascal Johansen (légèrement incertain) et Pontus Farnerud. L'animation offensive serait alors assurée par LePen et Diané sur les côté, au soutien de l'attaquant Szilard Nemeth, LA recrue offensive tant attendue, qui jouera son premier match sous ses nouvelles couleurs. Avouant manquer de rythme, il ne devrait pas disputer l'intégralité de la rencontre. Pour le remplacer ou l'épauler, Carlier ne sera pas de trop (Gameiro est forfait, victime d'une gastro-entérite). Face à cette équipe expérimentale, difficile de tabler sur la composition de l' AS Lyon-Duchère, sauf à être expert en CFA. Néanmoins, on peut penser que les 22 acteurs de ce 16ième de finale seront les suivants :
Racing Club de Strasbourg
AS Lyon-Duchère
Au stade Balmont, entre trois et quatre mille personnes sont attendues, sur les 5600 places disponibles. Si cela semble peu comparé à une affluence moyenne de L1, cela devrait tout de même constituer un avantage certains pour les locaux, peu habitués à un tel soutien populaire et galvanisés par l'effet coupe. Mais ce fameux "effet coupe" n'agit-il pas également sur le Racing cette saison ?
Forces en présence
L'AS Lyon Duchère, actuel 14ème du groupe B du Championnat de France Amateur, ne devrait, a priori, pas inspirer grand crainte aux Strasbourgeois. Seulement voilà, au tour précédent, l'autre club de la capitale des Gaules s'est fait les dents sur un adversaire tout aussi coriace que le Racing, écartant les Toulousains 2-1, le 7 janvier dernier au stade Balmont grâce à un but de Lemmouchia en toute fin de match.
La Duch' peut aussi compter sur un effectif de qualité, bien que très jeune. Quatorze joueurs viennent des centres de formation de grands clubs, notamment l'OL, comme Kevin Jacmot, champion du monde des moins de 17 ans, ou le gardien Brice Morandini, pour qui ce soir tout est possible, et qui a notamment côtoyé les ex-lyonnais Nicolas Puydebois, Jean-Christophe Devaux et Guillaume Lacour. S'il retrouvera les deux premiers sur la pelouse ce soir, il n'aura pas l'occasion de croiser Lacour. En effet, le capitaine du Racing n'est pas totalement remis de son entorse du genou gauche. Il grossit ainsi les rangs de l'infirmerie strasbourgeoise, où se bousculent Alexander Farnerud (cuisse droite), Hosni Abd Rabo (cuisse), Salim Arrache (claquage), Habib Bellaïd (cheville), sans oublier le précieux Sidi Yaya Keita, au genou toujours convalescent. S'ajoutent à ceux là les joueurs partis représenter leur pays à la controversée Coupe d'Afrique des Nations, à savoir Arthur Boka, Haikel Gmamdia et Karim Haggui, tous trois qualifiés pour les quarts de finale. Conséquence du report du match de championnat contre le PSG, les défenseurs Yann Schneider, Yves Deroff et Abou Mossalem manqueront également à l'appel. N'en jetez plus. Par conséquent, le groupe des 17 strasbourgeois compte 6 pensionnaires habituels du CFA, ce qui équilibre les débats.
Enjeu et pression
Une telle pénurie de moyens sur les bords du Rhin semble donner des ailes à certains pensionnaires de CFA. Ainsi, sur le site de son impayable 'cyber-agent' Payan, le déjà célèbre Phillipe Tonnetot aurait émis des doutes quant à la capacité de Jacky Duguépéroux à élaborer une tactique, le déclarant en outre « habitué aux défaites ». Certes, à La Duchère, certains tonnent un peu tôt, mais d'autres n'ont pas pris le melon. Ainsi, le coach Alain Moizan explique-t-il posément que son équipe est naturellement « dans la peau de l'outsider » et ajoute « Nous, on est sereins, on ne se prend pas la tête. L'état d'esprit fera la différence et, sur ce point, j'ai confiance en mes joueurs. Ils répondront présent. ». D'ailleurs, Dugué le confirme, ce match ce jouera dans les têtes : « Mentalement, il faudra être aussi fort que Lyon-Duchère. Il ne faudra surtout pas oublier cet aspect-là. Ca va se jouer là-dessus. » Les choses sont claires.
Quelles compositions ?
Avant la tactique, le principal souci du coach strasbourgeois est de savoir qui aligner, notamment en défense. Au rayon des absents, les latéraux se ramassent à la pelle, ce qui aura sans doute pour conséquence le repositionnement de Cédric Kanté en arrière gauche, et celui de Yacine Abdessadki à droite; un poste qu'il avait déjà occupé sous Kombouaré et qu'il retrouverait pour le match de son retour. Devaux et Loué devraient quant à eux former une charnière centrale inédite. Au milieu, on pourrait voir Faty récupérateur, épaulé par les relayeurs Pascal Johansen (légèrement incertain) et Pontus Farnerud. L'animation offensive serait alors assurée par LePen et Diané sur les côté, au soutien de l'attaquant Szilard Nemeth, LA recrue offensive tant attendue, qui jouera son premier match sous ses nouvelles couleurs. Avouant manquer de rythme, il ne devrait pas disputer l'intégralité de la rencontre. Pour le remplacer ou l'épauler, Carlier ne sera pas de trop (Gameiro est forfait, victime d'une gastro-entérite). Face à cette équipe expérimentale, difficile de tabler sur la composition de l' AS Lyon-Duchère, sauf à être expert en CFA. Néanmoins, on peut penser que les 22 acteurs de ce 16ième de finale seront les suivants :
Racing Club de Strasbourg
AS Lyon-Duchère
Au stade Balmont, entre trois et quatre mille personnes sont attendues, sur les 5600 places disponibles. Si cela semble peu comparé à une affluence moyenne de L1, cela devrait tout de même constituer un avantage certains pour les locaux, peu habitués à un tel soutien populaire et galvanisés par l'effet coupe. Mais ce fameux "effet coupe" n'agit-il pas également sur le Racing cette saison ?
