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- Par dimonou
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2011 fut une année charnière dans l'histoire du RCS. Du milieu du National au haut du National, puis le CFA, le CFA 2, un été chaotique... Et pourtant, nous sommes encore là.
L'année de la descente aux enfer ? C'est en tout cas celle que nous quittons là, et qui laisse un goût amer dans la bouche du supporter actif ou passif.
Pourtant, c'est par une victoire que commence 2011. Le 8 janvier, Strasbourg dompte l'AS Poissy et se qualifie pour les seizièmes de finale de la Coupe de France de football pour la première fois depuis 2007-2008, quand le FC Metz avait eu raison de lui. Le 12 janvier, Strasbourg casse même une malédiction en battant Rodez... à l'extérieur! Première victoire hors de la Meinau depuis un an et demi. Ainsi va le Racing, et l'espoir revient. Un peu.
Mais comme il y a toujours un peu d'imprévu là dedans, le choc contre l'AS Cannes a pour effet de stopper la machine ainsi lancée. En apparence en tout cas, car ensuite notre RCS enchaine, et s'envole dans les étoiles grâce à Alfortville, au lieu même de son premier titre: à Colombes. c'était sans compter sur l'EA Guingamp et l'Amiens SC, dont le rythme fit flancher notre RCS, relégué à la quatrième place.
Le stade Yves du Manoir n'aura pas porté chance au club, mais en même temps il n'était pas aidé. L'année 2011 est l'année Hilali, l'apogée du règne de celui qui n'y connaissait pas grand chose, qui menaça de limoger l'entraineur la veille d'un match de coupe, celui qui se disait prêt au dépôt de bilan alors que son club était encore en course pour la montée, celui qui a abandonné le statut professionnel pour le récupérer le lendemain, celui qui a bien fait rire tous ceux qui suivaient le National, sauf ceux qui suivaient le Racing.
Fin mai, pourtant, le Président prêt à tout pour détruire le club se montre aussi prêt à tout pour essayer de rentabiliser un peu son investissement en proposant une prime aux joueurs de Rouen ! Invalidé par la FFF, défaite du FC Rouen, et le Racing, pourtant remonté sur le podium, est à nouveau relégué à la quatrième place.
Ce n'est que le début. Le 9 juin 2011, le club passe devant la DNCG. Rebelote le 8 juillet 2011 avec, cette fois, une issue dramatique. Alors qu'un repreneur potentiel, Sébastien Graeff, s'était présenté, la commission d'appel de la DNCG décide de reléguer le club en CFA. Graeff se retire trois jours plus tard. Une semaine plus tard, on se rend compte que c'est vraiment la catastrophe : le RCS est disqualifié de la Coupe de la Ligue, pour la première fois de son histoire. Le même jour, c'est le redressement judiciaire.
Le 22 août c'est la fin. Liquidation judiciaire. Heureusement, le camarade Frédéric Sitterlé est revenu sauver ce qu'il reste. C'est le 18 juillet qu'il se propose pour racheter la SASP, malheureusement liquidée. Le 24 août, le club est relégué en CFA 2. Ca fait beaucoup de relégations d'un coup. Mais là, on touche - enfin ! - le fond.
Devenu principal mécène du club, Sitterlé est élu président le 8 octobre 2011. En même temps, la deuxième partie de 2011 est beaucoup plus calme que la première. Elle voit surtout les bonnes nouvelles s'accumuler. Deux records d'affluence sont non pas battus, mais explosés, que ce soit face à l'ASIM ou face au Sporting Schiltigheim, la moyenne du nombre de spectateurs à la Meinau est même supérieure à celle de la saison précédente. Pour 2011, en moyenne, le stade accueillait 6487 personnes par match de championnat. Pour du CFA 2 et du National, c'est franchement pas mal.
En ce début janvier, s'il fallait choisir une personnalité de l'année, le choix est clair :
Tout en espérant que 2012 offrira de belles réussites sportives, la première promotion depuis 2007, et un beau parcours en coupe de France.
Pourtant, c'est par une victoire que commence 2011. Le 8 janvier, Strasbourg dompte l'AS Poissy et se qualifie pour les seizièmes de finale de la Coupe de France de football pour la première fois depuis 2007-2008, quand le FC Metz avait eu raison de lui. Le 12 janvier, Strasbourg casse même une malédiction en battant Rodez... à l'extérieur! Première victoire hors de la Meinau depuis un an et demi. Ainsi va le Racing, et l'espoir revient. Un peu.
Mais comme il y a toujours un peu d'imprévu là dedans, le choc contre l'AS Cannes a pour effet de stopper la machine ainsi lancée. En apparence en tout cas, car ensuite notre RCS enchaine, et s'envole dans les étoiles grâce à Alfortville, au lieu même de son premier titre: à Colombes. c'était sans compter sur l'EA Guingamp et l'Amiens SC, dont le rythme fit flancher notre RCS, relégué à la quatrième place.
Le stade Yves du Manoir n'aura pas porté chance au club, mais en même temps il n'était pas aidé. L'année 2011 est l'année Hilali, l'apogée du règne de celui qui n'y connaissait pas grand chose, qui menaça de limoger l'entraineur la veille d'un match de coupe, celui qui se disait prêt au dépôt de bilan alors que son club était encore en course pour la montée, celui qui a abandonné le statut professionnel pour le récupérer le lendemain, celui qui a bien fait rire tous ceux qui suivaient le National, sauf ceux qui suivaient le Racing.
Fin mai, pourtant, le Président prêt à tout pour détruire le club se montre aussi prêt à tout pour essayer de rentabiliser un peu son investissement en proposant une prime aux joueurs de Rouen ! Invalidé par la FFF, défaite du FC Rouen, et le Racing, pourtant remonté sur le podium, est à nouveau relégué à la quatrième place.
Ce n'est que le début. Le 9 juin 2011, le club passe devant la DNCG. Rebelote le 8 juillet 2011 avec, cette fois, une issue dramatique. Alors qu'un repreneur potentiel, Sébastien Graeff, s'était présenté, la commission d'appel de la DNCG décide de reléguer le club en CFA. Graeff se retire trois jours plus tard. Une semaine plus tard, on se rend compte que c'est vraiment la catastrophe : le RCS est disqualifié de la Coupe de la Ligue, pour la première fois de son histoire. Le même jour, c'est le redressement judiciaire.
Le 22 août c'est la fin. Liquidation judiciaire. Heureusement, le camarade Frédéric Sitterlé est revenu sauver ce qu'il reste. C'est le 18 juillet qu'il se propose pour racheter la SASP, malheureusement liquidée. Le 24 août, le club est relégué en CFA 2. Ca fait beaucoup de relégations d'un coup. Mais là, on touche - enfin ! - le fond.
Devenu principal mécène du club, Sitterlé est élu président le 8 octobre 2011. En même temps, la deuxième partie de 2011 est beaucoup plus calme que la première. Elle voit surtout les bonnes nouvelles s'accumuler. Deux records d'affluence sont non pas battus, mais explosés, que ce soit face à l'ASIM ou face au Sporting Schiltigheim, la moyenne du nombre de spectateurs à la Meinau est même supérieure à celle de la saison précédente. Pour 2011, en moyenne, le stade accueillait 6487 personnes par match de championnat. Pour du CFA 2 et du National, c'est franchement pas mal.
En ce début janvier, s'il fallait choisir une personnalité de l'année, le choix est clair :
- Jafar Hilali : pour son extraordinaire travail de destruction de club de football
- Laurent Fournier : pour son courage et sa détermination
- Ali-Azouz Mathlouthi : pour ses belles réalisations
- David Ledy : pour son incroyable engagement
- Frédéric Sitterlé : pour son coeur et sa générosité
Tout en espérant que 2012 offrira de belles réussites sportives, la première promotion depuis 2007, et un beau parcours en coupe de France.
