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- Souvenir/anecdote
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Quelques jours après la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue contre Monaco, le Racing, bien placé en championnat, se déplace dans le Nord pour y affronter des Dogues mal en point.
Ce fut un peu un duel des extrêmes que ce LOSC-RCS millésime 96/97. L'Europe étant encore possible, les Strasbourgeois devaient jouer le coup à fond. Il faut dire qu'au cours de la saison soit le Racing gagnait soit il perdait. Les égalités étaient plus que rares avec seulement trois matchs nuls en tout et pour tout (2 à l'époque de ce match). Sur les 10 derniers matchs de championnat, le club avait gagné 6 fois pour 4 défaites, soit un ballottage plutôt favorable pour les hommes de Jacky Duguépéroux. Quant au LOSC, ce championnat constituait pour lui un véritable calvaire, une défaite condamnant quasiment le club nordiste au purgatoire de la D2. D'ailleurs, Lille termina bon dernier à la fin de la saison, très loin des premiers non relégués...
Ce jour là, fut particulier dans l'histoire du Racing à plusieurs titres... Tout d'abord, ce fut la première apparition de Aziz Rabbah dans l'effectif, le jeune espoir strasbourgeois entrant en jeu pour les dernières minutes de la partie. Curieux destin que celui de ce défenseur élégant et talentueux qui se suicida sportivement 6 mois plus tard à la Meinau suite à une prestation catastrophique face à Lyon. Lynché par l'opinion publique meinauvienne, Aziz Rabbah a su rebondir en Belgique sous les couleurs de Charleroi avant de se blesser stupidement et grièvement lors d'un accident domestique.
Les supporters présent eurent en outre le privilège de voir le seul et unique but de François Keller (le frère de Marc) en tant que professionnel au Racing. François Keller était un milieu de terrain d'un honnête niveau qui partit par la suite faire fortune en D2 anglaise, à Fulham.
Mais bien plus important, les supporters du Racing et en particulier Roland Weller ont appris, la veille de ce match, la vente du club par la ville au groupe concurrent de Weller : le désormais tristement célèbre IMG Mac Cormack. Ainsi, la présidence du club fut véritablement "donnée" pour une bouchée de pain à Patrick Proisy. Sur le terrain, les joueurs se sont battus comme rarement comme pour rendre hommage à leur président prochainement destitué. Ils arrachèrent la victoire dans le dernier quart d'heure grâce notamment à David Zitelli et Pascal Nouma, les canonniers du Racing cette année là.
Dès le coup de sifflet final, ce sont tous les joueurs et le staff, avec à leur tête un Roland Weller ému aux larmes, qui vient saluer et remercier la centaine de supporters alsaciens qui avaient effectués le déplacement. Cette rencontre fut bien symbolique de ce Racing romantique et séduisant du printemps 1997 qui connut son apothéose lors d'une belle soirée d'avril au Parc des Princes. Pourtant, malgré tous les discours ambitieux entendus ci et là, personne n'avait l'idée de quoi serait constitué l'avenir incertain vers lequel se dirigeait le club...
A noter que la dernière défaite du Racing en championnat face à Lille remonte à la saison 1995/96. Strasbourg reste sur 3 victoires, 1 nul et 1 défaite sur les 5 derniers déplacements à Grimonprez-Jooris. Est-ce bon signe pour dimanche ?
La fiche de ce match "historique" pour le Racing ICI
Ce jour là, fut particulier dans l'histoire du Racing à plusieurs titres... Tout d'abord, ce fut la première apparition de Aziz Rabbah dans l'effectif, le jeune espoir strasbourgeois entrant en jeu pour les dernières minutes de la partie. Curieux destin que celui de ce défenseur élégant et talentueux qui se suicida sportivement 6 mois plus tard à la Meinau suite à une prestation catastrophique face à Lyon. Lynché par l'opinion publique meinauvienne, Aziz Rabbah a su rebondir en Belgique sous les couleurs de Charleroi avant de se blesser stupidement et grièvement lors d'un accident domestique.
Les supporters présent eurent en outre le privilège de voir le seul et unique but de François Keller (le frère de Marc) en tant que professionnel au Racing. François Keller était un milieu de terrain d'un honnête niveau qui partit par la suite faire fortune en D2 anglaise, à Fulham.
Mais bien plus important, les supporters du Racing et en particulier Roland Weller ont appris, la veille de ce match, la vente du club par la ville au groupe concurrent de Weller : le désormais tristement célèbre IMG Mac Cormack. Ainsi, la présidence du club fut véritablement "donnée" pour une bouchée de pain à Patrick Proisy. Sur le terrain, les joueurs se sont battus comme rarement comme pour rendre hommage à leur président prochainement destitué. Ils arrachèrent la victoire dans le dernier quart d'heure grâce notamment à David Zitelli et Pascal Nouma, les canonniers du Racing cette année là.
Dès le coup de sifflet final, ce sont tous les joueurs et le staff, avec à leur tête un Roland Weller ému aux larmes, qui vient saluer et remercier la centaine de supporters alsaciens qui avaient effectués le déplacement. Cette rencontre fut bien symbolique de ce Racing romantique et séduisant du printemps 1997 qui connut son apothéose lors d'une belle soirée d'avril au Parc des Princes. Pourtant, malgré tous les discours ambitieux entendus ci et là, personne n'avait l'idée de quoi serait constitué l'avenir incertain vers lequel se dirigeait le club...
A noter que la dernière défaite du Racing en championnat face à Lille remonte à la saison 1995/96. Strasbourg reste sur 3 victoires, 1 nul et 1 défaite sur les 5 derniers déplacements à Grimonprez-Jooris. Est-ce bon signe pour dimanche ?
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