Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Sans âme, ni haine, ni violence...

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Après-match
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Par iuliu68
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En s'inclinant en terre messine, Strasbourg a retrouvé son niveau de jeu abyssal et sa place de lanterne rouge. Incapables de réagir, les hommes de Pascal Janin s'enfoncent un peu plus dans les tréfonds du classement de L2.

Pas vraiment un derby...


L'affiche constitue d'habitude l'un des sommets de la saison pour les deux clubs. Derby de l'Est qui déchaîne les passions, un Metz-Strasbourg est un match toujours attendu. Mais cette saison - qui devient historique dans le plus mauvais sens du terme - beaucoup de choses perdent leur sens, y compris la notion de derby. C'est avant tout un match entre un prétendant à la monté et un candidat à la survie, avec Strasbourg dans le rôle de l'archi outsider. En effet, les Messins restaient ce soir sur une série de quatre matches sans défaites et surtout sur deux victoires de suite, pendant que le Racing retombait dans ses travers footballistiques après une triste défaite concédée à la Meinau contre une équipe de Tours, qui n'a pourtant rien d'un épouvantail..

Avec Arnaud Maire et David Ledy titularisés en lieu et place de Stéphane Pichot, blessé, et Nicolas Fauvergue, malade, le Racing débute timidement la rencontre, subissant les assauts messins. Très vite, Romain Rocchi seul à la réception d'un corner de Pascal Johansen manque d'ouvrir la marque. Et pourtant, on ne joue que depuis deux minutes. Incapables de se montrer dangereux, les Strasbourgeois subissent de plus en plus et, sur un nouveau corner concédé, c'est Papiss Cissé qui loupe de peu le cadre de Stéphane Cassard. Il s'en faut en fait de très peu pour que la rencontre ne se résume à une simple attaque-défense. C'est seulement à la 23' qu'on aperçoit un embryon d'occasion pour les Bleus avec une frappe écrasée et finalement peu dangereuse d'Emil Gargorov.

Metz pousse et, à la 25', Jérémy Pied sert idéalement Papiss Cissé qui se présente seul face à Cassard. Le portier alsacien, toujours aussi précieux, parvient à garder sa cage temporairement inviolée. On retrouve le gardien strasbourgeois à la 28' : du bout des doigts, il parvient à dévier une tête lobée de Pied, à la réception d'un bon ballon de Pascal Johansen, très en vue côté messin. Côté strasbourgeois, toujours rien ou si peu, un coup-franc obtenu aux 20m par Bezzaz qui ne donne rien. Yassine Bezzaz s'écroule ensuite dans la surface, mais Monsieur Layec estime que l'international algérien a plongé. L'arbitre siffle la mi-temps sur un score de parité bien cher payé pour des visiteurs du Racing qui n'ont rien montré de rassurant ou d'entreprenant pendant 45 minutes.

Impuissance strasbourgeoise...


Au retour des vestiaires, les Strasbourgeois montrent un meilleur visage... pendant 4 minutes. A la 49', l'attaquant messin Jérémy Pied expédie le ballon dans la lucarne d'un Stéphane Cassard aussi irréprochable qu'impuissant. Le mauvais scénario du match contre Tours se répète. Visiblement abattus par une ouverture du score somme toute logique, les Strasbourgeois sont amorphes. Les entrées en jeu de Mamadou Bah, Magaye Gueye et Simon Zenke n'y changent rien, les Racingmen sont incapables de développer un semblant de jeu face au pressing des hommes d'Yvon Pouliquen. La défense strasbourgeoise, qui avait pourtant montré de belles choses lors du mois d'octobre, redevient fébrile. A la 74', suite à une mésentente entre Steven Pelé et Habib Bellaïd, Papiss Cissé, surpris de se retrouver seul dans la surface, manque de peu le but du K.O.

Metz, qui a clairement la mainmise sur la rencontre, à l'image d'un Pascal Johansen très performant dans l'entrejeu, déroule sans être vraiment inquiété. Strasbourg tente de réagir, mais avec trop de déchet, trop peu d'inspiration et trop peu d'occasions. Pourtant, le miracle aurait pu survenir à la 88', quand Quentin Othon adresse une belle frappe de son côté gauche, tir qui passe hélas à côté du cadre d'Oumar Sissoko. Plus rien, quatre trop longues minutes d'arrêts de jeu avant que Monsieur Layec ne mette fin au calvaire du Racing.

Strasbourg s'incline logiquement face à Metz sur le score de 1-0, score qui aurait pu être plus lourd. Incapables de réagir, incapables d'entamer une révolte, les Strasbourgeois retrouvent la place lanterne rouge de L2. Une place loin d'être imméritée à la vue du visage affiché lors des deux dernières sorties du Racing.

iuliu68

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Stammtisch
  • clutch Numéro 2 mondial quand même
  • mick6 quel calme
  • mick6 Sinner est impressionnant
  • clutch Oui un set c’est déjà presque un exploit
  • arthas Oui content pour eux, ils le méritent et font partie du décor
  • andresel La ligue 1 retrouve 3 grands clubs avec Sainté Auxerre et Angers....
  • mick6 pour l'instant, c'est cocoricococo
  • mick6 Personne ne regarde Moutet ?
  • samksn67 Et à l'avenir le Racing pèsera bien plus que Reims dans le foot français. J'en suis convaincu
  • samksn67 Reims à un palmarès certes, mais pour le reste on les bouffes largement! Y'a aucune passion dans ce club
  • tahitibob987 enfin non pas le Grand-Est finalement, je n'aime pas!
  • tahitibob987 sinon entre Strasbourg et Metz, oui c'est bien Strasbourg qui domine!
  • tahitibob987 @tenseur: historiquement, le Grand-Est est dominé par le Stade de Reims
  • il-vecchio @kirby il manque un zéro dans ton chiffre....
  • kirby Ils vont peut être acheter Emegha pour 20M alors
  • d.mignon Les mêmes que nous 🤣 ?
  • malag Saint etienne va être vendu et aura des moyens élevés pour la prochaine saison
  • tenseur Au moins Strasbourg domine le grand est. Une petite consolation de cette saison
  • samksn67 Il reste quasi plus rien dans l'Est à part notre racing mdr
  • chris68 on repart toujours avec 0pts du chaudron

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