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- Après-match
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Moins brillant que Caen et Metz qui cartonnent à domicile, le Racing poursuit son bonhomme de chemin en battant 1-0 Créteil. Son parcours à domicile lui permet de suivre le train d'enfer du duo de tête et de mettre la pression sur Le Havre.
Si ce score de 1-0 face à une équipe de bas de classement n'est guère impressionnant, il faut retenir la manière. Il semble en effet qu'un déclic se soit produit la semaine dernière à Châteauroux et que les joueurs Strasbourgeois, ont retrouvé leur coeur et par moment leur qualité de jeu. Le regain de forme de certains éléments expérimentés, bannis ou vertement contestés il n'y a pas si longtemps, peut expliquer cette solidité retrouvée. Jean-Christophe Devaux, Abou, Pascal Johansen, Eugène Ekobo, Guillaume Lacour et Hervé Tum reviennent en grâce et sont en bonne forme. Et c'est donc ce Racing expérimenté (28 ans de moyenne d'âge) qui doit affronter les hommes d'Artur Jorge qui ne sont pas venus à la Meinau pour réciter des poèmes.
Si la première demi heure est aussi intéressante qu'un film d'art et d'essai népalais en VO non sous-titrée, le Racing prend petit à petit l'emprise sur la rencontre et se libère grâce à DJ Paulo, encore discret mais opportuniste et efficace et qui profite d'un joli travail de Hervé Tum. Avec deux buts inscrits lors de ses cinq premiers matchs et une intégration dans le groupe qui semble bien se passer, le Brésilien justifie son recrutement cet hiver.
La mi-temps est sifflée sur une petite frayeur causée par Stéphane Cassard qui se troue sur un corner, sans conséquence...
Le tournant de cette partie jusqu'ici sans grandes histoires à lieu dans la 47' minute, quand Jeff Strasser se fait stupidement expulser pour une faute grossière en position de dernier défenseur. Et c'est à partir de là que le match devient intéressant et riche en enseignements. Non seulement, le Racing réduit à 10 résiste non seulement très bien à la (faible) pression Cristolienne qui joue sa survie en L2 mais en plus se procure cinq ou six occasions énormes, souvent issues d'un jeu bien léché et d'un joli travail collectif. On retient principalement une tête de Hervé Tum un poil trop décroisée que toute la Meinau voit au fond, un beau raid de Pascal Johansen (par ailleurs très à son avantage) auteur du drible de trop, un cafouillage au cours duquel l'arbitre peut siffler un penalty sur une faute énorme sur Tum mais préfère laisser jouer l'avantage, ou bien en toute fin de match, une double occasion vendangée par un Hervé Tum lessivé et auteur d'un travail de sape impressionnant.
Finalement, c'est sous les applaudissements d'une Meinau moins dubitative que lors des précédentes rencontres que les joueurs du Racing quittent la pelouse. Après une grosse période de doute, les strasbourgeois ont montrés lors des deux derniers matchs qu'ils étaient capables de réaliser des choses intéressantes. Ils ont surtout fait preuve de courage et de solidarité en jouant deux fois à 10 durant une mi-temps à 10. Des éléments rassurants à l'heure d'un déplacement périlleux et décisif en Normandie ou il faudra chercher un résultat face à une impressionnante équipe du Havre.
Si la première demi heure est aussi intéressante qu'un film d'art et d'essai népalais en VO non sous-titrée, le Racing prend petit à petit l'emprise sur la rencontre et se libère grâce à DJ Paulo, encore discret mais opportuniste et efficace et qui profite d'un joli travail de Hervé Tum. Avec deux buts inscrits lors de ses cinq premiers matchs et une intégration dans le groupe qui semble bien se passer, le Brésilien justifie son recrutement cet hiver.
La mi-temps est sifflée sur une petite frayeur causée par Stéphane Cassard qui se troue sur un corner, sans conséquence...
Le tournant de cette partie jusqu'ici sans grandes histoires à lieu dans la 47' minute, quand Jeff Strasser se fait stupidement expulser pour une faute grossière en position de dernier défenseur. Et c'est à partir de là que le match devient intéressant et riche en enseignements. Non seulement, le Racing réduit à 10 résiste non seulement très bien à la (faible) pression Cristolienne qui joue sa survie en L2 mais en plus se procure cinq ou six occasions énormes, souvent issues d'un jeu bien léché et d'un joli travail collectif. On retient principalement une tête de Hervé Tum un poil trop décroisée que toute la Meinau voit au fond, un beau raid de Pascal Johansen (par ailleurs très à son avantage) auteur du drible de trop, un cafouillage au cours duquel l'arbitre peut siffler un penalty sur une faute énorme sur Tum mais préfère laisser jouer l'avantage, ou bien en toute fin de match, une double occasion vendangée par un Hervé Tum lessivé et auteur d'un travail de sape impressionnant.
Finalement, c'est sous les applaudissements d'une Meinau moins dubitative que lors des précédentes rencontres que les joueurs du Racing quittent la pelouse. Après une grosse période de doute, les strasbourgeois ont montrés lors des deux derniers matchs qu'ils étaient capables de réaliser des choses intéressantes. Ils ont surtout fait preuve de courage et de solidarité en jouant deux fois à 10 durant une mi-temps à 10. Des éléments rassurants à l'heure d'un déplacement périlleux et décisif en Normandie ou il faudra chercher un résultat face à une impressionnante équipe du Havre.
