- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Après-match
- Lectures
- Lu 1.113 fois
- Auteur(s)
- Par conan
- Commentaires
- 0 comm.
Fort d'une avance de deux buts, les Strasbourgeois se sont contentés de gérer les ardeurs de Bulgares vaillants mais limités. Mission accomplie, sans trop se fatiguer.
Ce Strasbourg-Lovech ne restera pas dans les mémoires comme la partie la plus palpitante qui s'est déroulée à la Meinau, c'est un doux euphémisme. Le Racing, pour se qualifier, devait empêcher les Bulgares de marquer. Mais le Racing, pour espérer avoir le droit de jouer en L1 l'année prochaine, doit se présenter face à Troyes dans les meilleures conditions physiques et psychologiques. Jacky Duguépéroux a donc fait tourner l'effectif. c'est ainsi que Pontus Farnerud, Kevin Gameiro, Abou Mosalem, Edgard Loué et Cédric Kanté, plutôt à leur avantage ces derniers temps, démarrent la rencontre sur le banc de touche.
Pour tout dire, la première période fut aussi animée et riche en rebondissement qu'un documentaire de Jacques-Yves Cousteau sur le monde du silence. Les Bulgares, plein de bonne volonté, tentent de renverser le cours du destin, mais ils sont bien trop brouillons pour espérer véritablement inquiéter Puydebois. Les Strasbourgeois se contentent donc de repousser les attaques molles et de gérer leur avance, sans trop forcer. On signalera une tête orange pas trop loin du cadre, et c'est à peu prés tout. On s'ennuie ferme à la Meinau... Seul objet d'intérêt, les nombreux supporters bulgares qui ont effectué le lointain déplacement en bus. Ils étaient facilement 500 dans leur tribune colorée et se sont bien fait remarquer. Leur dévotion pour leur club mérite en tout cas le respect.
La deuxième mi-temps fut plus animée. Ce ne fut pas extraordinaire, mais on a quand même vu les joueurs de Lovech se procurer quelques occasions qui, avec plus de réalisme, aurait pu faire tourner la soirée au vinaigre. Coté strasbourgeois, on a pu apprécier quelques éclairs de Amara Diané et une entrée une fois encore remarquable et remarquée de Kévin Gameiro qui n'en finit pas d'émerveiller le public par son talent et son enthousiasme. C'est grâce à lui que le Racing se procure sa première occasion à la 69ème minute (!). Il faillit à lui tout seul plier l'affaire par deux occasions pleines de culot. La Meinau est en train de sérieusement se demander si elle n'assiste pas à l'éclosion d'un immense joueur. Par contre, elle commence à s'impatienter de voir un jour éclore Alexander Farnerud, qui une fois de plus passa le plus clair de son temps à pédaler dans le yahourt (bulgare, forcement...). A noter enfin le puissant pouvoir burlesque de Edgar Loué lorsqu'il tire un coup franc, le colosse Ivoirien ayant néanmoins apporté équilibre et stabilité au milieu de terrain strasbourgeois après son entrée en jeu en fin de match.
En définitive, vous l'aurez compris, ce match, conclu par un 0-0 ne fut pas le plus passionnant de l'histoire du football. Tout le monde était à peu près content: le Kop qui pouvait entonner sa traditionnelle Marseillaise, les Strasbourgeois qui se sont économisés et n'ont eu cette fois ci à ne déplorer aucun blessé (même Ulrich Le Pen n'est pas sorti sur une civière, c'est vous dire !) et les Bulgares qui terminent leur belle aventure Européene (la meilleure campagne de leur histoire) par un honorable nul en France.
Pourtant, même si tout les esprits sont à l'heure actuelle à Troyes, cette rencontre était mine de rien un petit peu historique. Cela fait presque 9 ans que le Racing n'était plus parvenu à un 8e de finale de Coupe d'Europe ! Et ça fait 26 ans qu'il n'est pas arrivé en 1/4 de finale... il faudra battre Bâle pour y arriver cette saison. Les Suisses, battus par le Racing lors de la phase de poules, se sont en effet qualifiés aux dépens de Monaco. Ca promet !
Pour tout dire, la première période fut aussi animée et riche en rebondissement qu'un documentaire de Jacques-Yves Cousteau sur le monde du silence. Les Bulgares, plein de bonne volonté, tentent de renverser le cours du destin, mais ils sont bien trop brouillons pour espérer véritablement inquiéter Puydebois. Les Strasbourgeois se contentent donc de repousser les attaques molles et de gérer leur avance, sans trop forcer. On signalera une tête orange pas trop loin du cadre, et c'est à peu prés tout. On s'ennuie ferme à la Meinau... Seul objet d'intérêt, les nombreux supporters bulgares qui ont effectué le lointain déplacement en bus. Ils étaient facilement 500 dans leur tribune colorée et se sont bien fait remarquer. Leur dévotion pour leur club mérite en tout cas le respect.
La deuxième mi-temps fut plus animée. Ce ne fut pas extraordinaire, mais on a quand même vu les joueurs de Lovech se procurer quelques occasions qui, avec plus de réalisme, aurait pu faire tourner la soirée au vinaigre. Coté strasbourgeois, on a pu apprécier quelques éclairs de Amara Diané et une entrée une fois encore remarquable et remarquée de Kévin Gameiro qui n'en finit pas d'émerveiller le public par son talent et son enthousiasme. C'est grâce à lui que le Racing se procure sa première occasion à la 69ème minute (!). Il faillit à lui tout seul plier l'affaire par deux occasions pleines de culot. La Meinau est en train de sérieusement se demander si elle n'assiste pas à l'éclosion d'un immense joueur. Par contre, elle commence à s'impatienter de voir un jour éclore Alexander Farnerud, qui une fois de plus passa le plus clair de son temps à pédaler dans le yahourt (bulgare, forcement...). A noter enfin le puissant pouvoir burlesque de Edgar Loué lorsqu'il tire un coup franc, le colosse Ivoirien ayant néanmoins apporté équilibre et stabilité au milieu de terrain strasbourgeois après son entrée en jeu en fin de match.
En définitive, vous l'aurez compris, ce match, conclu par un 0-0 ne fut pas le plus passionnant de l'histoire du football. Tout le monde était à peu près content: le Kop qui pouvait entonner sa traditionnelle Marseillaise, les Strasbourgeois qui se sont économisés et n'ont eu cette fois ci à ne déplorer aucun blessé (même Ulrich Le Pen n'est pas sorti sur une civière, c'est vous dire !) et les Bulgares qui terminent leur belle aventure Européene (la meilleure campagne de leur histoire) par un honorable nul en France.
Pourtant, même si tout les esprits sont à l'heure actuelle à Troyes, cette rencontre était mine de rien un petit peu historique. Cela fait presque 9 ans que le Racing n'était plus parvenu à un 8e de finale de Coupe d'Europe ! Et ça fait 26 ans qu'il n'est pas arrivé en 1/4 de finale... il faudra battre Bâle pour y arriver cette saison. Les Suisses, battus par le Racing lors de la phase de poules, se sont en effet qualifiés aux dépens de Monaco. Ca promet !
